La discrimination sexuelle en Afrique empêche les progrès
Amnesty International a publié son aperçu régional de l'Afrique pour 2012.
Le rapport a révélé que le soulèvement généralisé observé dans le nord du continent a trouvé un écho chez les habitants de la région subsaharienne, mais qu'il existe d'importantes barrières socioéconomiques et culturelles empêchant un printemps similaire de s'y produire.
La pauvreté reste un problème majeur, de nombreux pays africains ne répondant toujours pas aux objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies, tandis que la santé et les droits des femmes sont toujours affectés par la discrimination institutionnelle.
Amnesty International a révélé que des filles et des femmes sont toujours violées dans divers pays déchirés par la guerre, notamment au Tchad, en République centrafricaine, en Côte d'Ivoire, dans l'est de la République démocratique du Congo et au Soudan.
L'organisme de bienfaisance affirme que ce sont souvent les membres des forces de sécurité gouvernementales qui sont responsables des violences sexuelles et qu'aucune enquête pénale n'est donc menée.
Dans certaines régions d'Afrique, cette discrimination sexuelle pourrait s'aggraver avant que la situation ne s'améliore, indique le groupe.