La pauvreté responsable de la fistule obstétricale
De nombreuses femmes des pays en développement souffrent de fistule obstétricale parce qu'elles sont pauvres, a averti le Fonds des Nations Unies pour la population.
Selon Edwige Ravaomanana, porte-parole du corps, les femmes des pays moins riches comme Madagascar n'ont souvent pas les moyens de se faire opérer pour corriger le problème.
S'adressant à l'AFP, elle a déclaré que le fait que les femmes ne vivent souvent pas à proximité des établissements de santé peut également les empêcher d'obtenir le traitement dont elles ont besoin.
Mme Ravaomanana a noté que de nombreuses femmes ne se rendaient pas dans une clinique parce qu'elles étaient trop éloignées, mais a déclaré que certaines ne savaient peut-être pas où elles se trouvaient.
"Les femmes qui vivent loin [loin] essaient d'accoucher avec une matrone, une accoucheuse traditionnelle", a-t-elle commenté.
Les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé montrent que la fistule obstétricale affecte chaque année entre 50 000 et 100 000 femmes dans le monde.
Cela, a-t-il averti, peut être un facteur clé de la mortalité maternelle dans de nombreux pays.