Le Bénin célèbre la Journée internationale de l'avortement sécurisé - en photos
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de l’Avortement sécurisé (JIAS) 2020, le Collège National des Gynécologues Obstétriciens du Bénin (CNGOB) a effectué un webinaire le 27 septembre, une cérémonie le 28 septembre et une réunion avec les représentants de six départements le 29 septembre. Ils ont réuni respectivement, 24, 21 et 17 participants de profil/statut et de provenance divers.
Le 28 Septembre 2020, au siège du Collège à Cotonou.
Les manifestations proprement dites ont commencé au Bénin, le dimanche 27 septembre 2020 avec le Webinaire, qui a réuni 24 participants constitués des membres du bureau exécutif du CNGOB, les parties prenantes, des Points Focaux départementaux tous des gynécologues, et surtout des mouvements de jeunes représentés électivement par MS4C et ILEWA. Cette communication a porté sur l’environnement légal international, régional et local autour de l’avortement sécurisé.
La célébration proprement dite a eu lieu le lundi 28 Septembre 2020. La communication de ce jour a porté sur un sommaire du projet PPAS en insistant sur les réalisations, les Textes de Loi 2003-04, & la Loi N°08 du 08 /12/2015 sur le code de l’enfant.
En marge de cette cérémonie, le Vice-Président Dr Emmanuel Ewagnignon, a réaffirmé l’engagement du CNGOB à améliorer l’accès des femmes aux soins complets d’avortement au Bénin en rassurant les acteurs que c’est dans un élan continu d’élargissement et de renforcement du partenariat que nous viendrons à bout des obstacles à l’offres des soins de santé & droits sexuels et reproductifs. Il a fini son intervention sur une note d’espérance en exhortant tous les partenaires à se tenir prêts, pour l’édition 2021 qui prendra plus d’ampleur avec des caravanes dans les grandes villes sous une bonne médiation.
Le 29 Septembre 2020, dans la capitale historique du Bénin à Abomey, les membres des groupes Thématiques de Travail (GTT) de six départements sur douze, ont réaffirmé leur engagement à soutenir le plaidoyer pour l’avortement sécurisé au Bénin. Cela commence par sensibiliser les agents de santé à non seulement réduire la stigmatisation envers les femmes demandeuses des services de soins sexuels et reproductifs mais aussi et surtout négocier des rendez-vous avec les élus locaux de leurs localités pour leur présenter, les inconvénients et risques liés aux avortements clandestins.
