Les MGF sont extrêmement répandues, selon le secrétaire général de l'ONU

Le secrétaire général de l'ONU a averti que les mutilations génitales féminines (MGF) restaient "terriblement répandues" dans le monde.

Selon Ban Ki-moon, certaines personnes défendent la procédure au motif que c'est une tradition dans certaines cultures.

Cependant, il a déclaré au Guardian que ce même "argument faible" avait été utilisé pour défendre de nombreuses pratiques inhumaines, telles que les crimes d'honneur et l'esclavage.

"Ce n'est pas parce qu'une pratique nuisible existe depuis longtemps que cela se justifie", a commenté M. Ban.

Il a insisté sur le fait qu'il n'y avait pas de raisons religieuses ou de santé pour pratiquer les MGF, car la procédure causait un "préjudice grave" aux femmes et aux filles.

En effet, M. Ban a déclaré que ceux qui ont subi des MGF peuvent continuer à éprouver de nombreux problèmes de santé, notamment des infections, de l'incontinence et de la dépression.

Il a également souligné que les victimes sont susceptibles de faire face à des "complications mortelles" pendant la grossesse et lors de l'accouchement.

"Les mères ne devraient pas avoir peur de donner naissance à des filles", a ajouté M. Ban.